Construit au début du XXᵉ siècle, le bâtiment a précédemment accueilli une usine d'explosifs, une fabrique de peinture et enfin un garage à moto Ducati (de 2009 à 2023). Ce dernier locataire a marqué les esprits des habitants du quartier par son identité forte. Kimera nomme son espace Dukat avec l’idée de se réapproprier un symbole de l’industrialisation pour interroger ses valeurs, et imaginer ensemble un futur alternatif, conscient des enjeux écologiques et féministes à relever.

Pensé comme un tremplin pour artistes émergent.e.x.s, l’espace est un atelier d’artiste qui se transforme en galerie et expose ses résidents ainsi que des artistes émergent.e.x.s externes invité.e.x.s ponctuellement à collaborer. Désireux de porter un projet social en lien avec un public large, Dukat accueillera également divers événements culturels (marchés de créateurs, défilés de mode, projections) et des workshops d’initiation à une variété de pratiques artistiques (céramique, modélisation et impression 3D, etc.).

Adresse:
Avenue Cardinal-Mermillod 21, Carouge 1227, Genève

Accès en transport en commun:
Bus : 7 et 11 - Fontenette
Tram : 12 et 18 - Carouge Armes, Carouge Marche, Blanche

Dukat est géré par l'association à but non lucratif Kimera.

Tout soutien financier est bienvenu et grandement apprécié:
Banque cantonale de Genève
Quai de l'Ile 17 - Case postale 2251 
CH - 1211 Genève 2

IBAN CH0800788000051047221
BIC BCGECHGGXXX
Association Kimera
Av. Cardinal-Mermillod 21
1227 Carouge

Avec le soutien de



Le collectif Kimera est composé de dix artistes et designers qui partagent un intérêt commun pour la création de projets transdisciplinaires à travers l’organisation d’expositions, leur curation et la réalisation d’installations spatiales. Leurs pratiques s’enrichissent et raisonnent entre elles dans les sujets de sociétés qu’iels traitent. Après plusieurs collaborations fructueuses, le collectif s’est soudé, sous forme d’association à but non lucratif, pour créer et investir l’espace Dukat.

Spécialisées dans les installations immersives multimédia (projections, son, lumière), les productions du collectif font dialoguer le travail manuel de la matière (bois, métal, céramique, verre) avec l’électronique et les nouvelles technologies (mapping, moteurs, programmation). Les installations sont immersives pour créer un plus grand engagement des spectateur.ice.x.s. Elles créent de nouveaux espaces qui favorisent l’échange entre les artistes et les publics pour aborder des sujets primordiaux comme les droits LGBTQIA+, le féminisme, l’écologie ou les rapports d’oppressions.

Inspiré de la Chimère, animal fantaisiste de la mythologie grecque composé de parties disparates d’un lion, d’une chèvre, et d’un serpent, le collectif Kimera rassemble des artistes aux pratiques variées qui utilisent régulièrement la fiction et la mythologie pour présenter des réalités alternatives, qui invitent à réfléchir ensemble à de nouveaux futurs possibles.



MEMBRES



Yel K. Banto


Vincent Grange

Tristan Bartolini

Tanguy Troubat


Maude Renevier



Martin Zambaz


Hsuan Lee


Guillaume Martin-Taton


Camille Bellmas


Ankita Das



Performing Myself, 2023

Yel K. Banto (iel/elle)

ARTS DE LA SCENE (performance, danse et scénographie) - ARTS VISUELS (vidéo, sculpture multimédia et peinture) - ARTISANAT (travail du bois, céramique et verre coulé)

Yel K. Banto explore activement les intersections entre l'écriture, les arts du spectacle, les beaux-arts, le design et l'artisanat. Le partage et l'apprentissage de compétences étant au cœur de leur pratique, iel est toujours à la recherche d'opportunités de collaboration. S'inspirant d'expériences personnelles et de récits fictifs inspirés par des rêves, iel aime utiliser des symboles et des archétypes contemporains pour examiner de manière critique la représentation du corps, de la sexualité et de l'identité dans notre contexte socioculturel, tout en remettant en question les normes dominantes qui façonnent nos vies quotidiennes.

Yel K. Banto est basée à Genève et est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts de la HEAD - Genève. Iel a également étudié à l'École des beaux-arts d'Athènes dans le cadre d'un programme d'échange. Son travail a été présenté dans divers lieux, notamment à la galerie Doza en Bulgarie pour la Sofia Art Week, à Berne pour les Performance Days programmés par le collectif Bacio, au Tessin pour une exposition organisée par Piu Quarantuno, et à Lausanne à La Placette et au Théâtre Sévelin 36. En outre, iel a dansé pour la Cie Melanie Gobet pendant deux ans, co-commandité une exposition au PS : Communitism à Athènes et organisé des événements queer avec le Collectif Qult au Romandie à Lausanne.

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Dorothy’s House, 2023

Vincent Grange (Il/lui)

Scénographie, installations immersives, organisation d'événements, construction, histoire queer, modélisation 3D

Convaincu que le visiteur est plus enclin à penser avec l'artiste lorsqu'il est immergé dans une œuvre, Vincent Grange est scénographe, planificateur d'événements et récemment diplômé du MA - Espace et Communication, HEAD Genève (Haute Ecole d'Art et Design). Spécialisé dans les installations immersives, il s'inspire du mouvement Pataphysique et remet en question les normes de notre société hétéronormative en créant des réalités alternatives. À travers ses conceptions architecturales, ses artefacts et ses machines uniques, Vincent invite les visiteurs à interpréter chaque décision de conception et à démêler les histoires souvent absurdes qu'il cherche à transmettre. Son travail a été exposé dans plusieurs pays, notamment en Suisse, en Espagne et en France. Par ailleurs, Vincent a organisé de nombreux festivals de musique et défilés de mode à Genève et Lausanne, où il supervise tous les aspects de la scénographie et de la communication.

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Chanelling Ancestors, 2023

Tristan Bartolini (Il/lui)

Installations immersives, graphisme, typographie, théorie queer, vidéo, système de langage alternatif

Tristan Bartolini, diplômé en communication visuelle et titulaire d'un master en espace et communication de la HEAD Genève, crée des installations immersives où convergent la science-fiction, l'archéologie spéculative, les récits occultes et la culture pop. Son travail remet en question les normes sociétales et suscite des conversations sur l'inclusion et la diversité. À travers des espaces fictifs et des objets archéologiques, Tristan met en lumière un passé oublié où les genres, les identités et les sexualités n'étaient pas encore normalisés. Ses installations invitent les spectateurs à explorer d'autres perspectives et à remettre en question les idées reçues.
Son travail a été présenté dans divers musées et galeries, notamment au Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (Mudac) en 2021 et au Centre d'art contemporain de Genève en 2022. Son approche de l'art lui a valu le Prix Art Humanité, un prix Croix-Rouge en 2020, reconnaissant sa capacité à utiliser la communication visuelle pour promouvoir l'empathie, la compréhension et le changement social.

Dans l'ensemble, la pratique de Tristan aspire à repousser les limites de l'art, invitant le public à plonger dans des réalités parallèles et à engager un dialogue critique sur le monde dans lequel nous vivons.

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The Mutating Showroom, 2023

Tanguy Troubat (Il/lui)

Scénographie, installations immersives, organisation d'événements, construction, dessin, modélisation 3D

Tanguy Troubat est diplômé de l'École supérieure d'art et de design de Saint-Étienne (ESADSE), où il a obtenu une licence en design d'espace. Après son diplôme, il travaille en tant que designer indépendant sur des projets fusionnant le graphisme et les nouvelles technologies, notamment des applications de réalité augmentée et le codage de sites web. En 2021, il rejoint la HEAD Genève pour développer sa pratique à l'intersection de l'art et du design, en se concentrant sur la scénographie et l'architecture d'intérieur. Tanguy s'intéresse à la convergence du numérique et du fait main, qu'il a récemment explorée dans son projet de diplôme de Master intitulé "The Mutating Showroom".

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Jour Noir, 2018

Maude Renevier (elle/elle)

Communication visuelle, design d'espace, design virtuel, design expérimental, design graphique, reliure de livres

Formée en design graphique, en communication visuelle et en design d'espace, Maude Renevier s'autorise aujourd'hui à réaliser des projets multidisciplinaires qui fusionnent l'art et le design. Sa pratique visuelle vise à brouiller les frontières entre le virtuel et le réel à travers des projets d'installations immersives. C'est au cours de son bachelor que Maude a réalisé le potentiel d'atteindre un public grâce aux nouveaux outils et médias qu'elle a découverts. Son projet de Bachelor, "Jour Noir", lui a valu le BEA Foundation Young Artist Award en 2020. Maude a depuis lancé son propre atelier de reliure et travaille désormais à son compte.

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Upsweep, 2021

Martin Zambaz (Il/lui)

Installation, Sculpture, Interactivité, Ecologie, Mutation

Après un CFC en graphisme à l'Ecole Cantonale d'art du Valais, Martin a poursuivi ses études par un bachelor en communication visuelle et un master en espace et communication à la HEAD de Genève. Il est actuellement assistant dans cette même école. Son travail se concentre sur le développement de son langage et de sa pratique personnelle dans le champ de l'art et du design. Pour ce faire, il tente de créer un dialogue entre ses sujets d'investigation et la manière dont ils se matérialisent à travers la collision de différents mediums. Son travail se concentre sur la mise en place d'environnements immersifs et interactifs qui invitent les spectateurs à explorer et questionner la nature de ce qui les entourent. Travaillant principalement avec des médias numériques et des installations (animation/film/projection/sculpture), il les associe pour créer des lieux de rencontre, d'expérimentation et de transformation. Ses recherches sont motivées par le désir de créer des dispositifs sculpturaux narratifs et interactifs.  Les questions qui animent sa pratique s'inspirent de la science et de l'art pour explorer des thèmes tels que l'identité, la perception et la relation entre l'homme, la nature et la technologie.

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Wetland, 2022

Hsuan Lee (elle/elle)

Installation interactive et immersive, scénographie, conception d'accessoires, modélisation 3D, construction

Hsuan Lee, artiste et designer taïwanaise basée à Genève, travaille sur différents supports, notamment des objets interactifs, des installations immersives et des films. En transformant des objets prêts à l'emploi, elle invite le public dans des mondes parallèles ou des fictions spéculatives. Son travail actuel répond aux conséquences possibles des technologies émergentes sur la société et l'environnement.

Son travail a été exposé à Taïwan et en Suisse, notamment au Mapping Festival et à la BIG (Biennale Insulaire des espaces d'art de Genève). Pendant trois ans à Taipei, elle a travaillé comme scénographe et accessoiriste, créant des scénographies et des installations pour des expositions et des musées.

En 2022, Hsuan a obtenu son Master en Design-Espace et Communication à la HEAD Genève (Haute Ecole d'Art et Design). Auparavant, elle a obtenu un bachelor en design industriel à l'Université nationale des sciences et technologies de Taïwan.

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Vortex, 2023

Guillaume Martin-Taton (Il/lui)

Céramique, peinture, performance, design textile, installation

Guillaume Martin-Taton mène un travail de recherche constant, traversant plusieurs disciplines et centres d'intérêt: anthropologie, animisme, entomologie, aposématisme, signalétique, colonialisme, langage, identité, etc. Son travail se situe à la croisée de ces intérêts, permettant aux spectateurs de (ré)identifier les points de convergence, de friction et de confinement qu'ils identifient formellement.

Il travaille comme manutentionnaire d'art pour des institutions prestigieuses telles que la Fondation de l'Hermitage, Lausanne, la Fondation Jan Michalski. Il est également le directeur de production de la prochaine biennale environnementale Reconnecting Earth à Genève. En 2019, avec l'artiste Lola Metz, ils ont établi un studio d'artiste nommé LUSINE34 à Montpellier. Il est responsable de la gestion du programme artistique, de l'invitation d'artistes et de réalisateurs pour des résidences et de la mise en place d'expositions individuelles et collectives.

Son travail a été exposé dans divers lieux d'art en Europe, notamment au Centre culturel de Novi Sad en Serbie, à la Friche la Belle de Mai à Marseille, et plus récemment au Centre d'art contemporain de Genève lors de la vente aux enchères de l'exposition de Will Benedict, "Dialogue Of The Dogs".

Il est diplômé d'un master (DNSEP) des Beaux-Arts de Montpellier en 2018, spécialisé en art. Lors d'un échange à l'école nationale d'art de Sydney, il commence à développer un univers inspiré par la signalétique. À Sydney, il présente sa première exposition personnelle " Signal " qui met en scène un croisement d'installations performatives, de sculptures et de peintures. La création d'un nouvel alphabet s'hybride avec la signalisation, marquant la genèse d'une mythologie personnelle et d'une micro-tribu.

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Et toi, te souviens- tu?, 2023

Camille Bellmas (elle/elle)

Scénographie, installations immersives, organisation d'événements, construction, histoire queer, modélisation 3D

Camille Bellmas est titulaire d'un CFC (Certificat Fédéral de Capacité), d'une maturité spécialisée en graphisme du CFPAA (Centre de Formation Professionnelle Arts Appliqués), d'un Bachelor en Communication Visuelle et d'un Master en Design - Espace et Communication de la HEAD Genève.  Dans sa pratique professionnelle, elle a été impliquée dans la conception de matériel de communication pour diverses associations en Suisse, les aidant à transmettre efficacement leurs visions à un public plus large.
Dans sa pratique professionnelle et personnelle, Camille se consacre à la création d'espaces engageants, critiques et inclusifs et à la promotion du dialogue au sein des institutions avec lesquelles elle s'engage. Elle met particulièrement l'accent sur l'amplification des voix des communautés sous-représentées, notamment les femmes et la communauté LGBTQIA+. En impliquant activement le public et en encourageant sa participation, Camille s'efforce de cultiver un sentiment de préoccupation partagée et de responsabilité collective, en veillant à ce que toutes les voix soient entendues et valorisées.
Dans son dernier projet, elle a développé une installation interactive qui amplifie les voix des femmes et engage le public à travers une participation physique, sensorielle et émotionnelle.

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There’s an elephant in the room, 2023

Ankita Das (elle/elle)

Conception éditoriale, visualisation de l'information, photographie, conférences performatives 

Ankita Das est une conceptrice en communication et une fabuliste en herbe. L'inertie de sa pratique de la conception la pousse à créer des travaux qui comptent. Un travail qui informe, engage et stimule le public.
Désireuse de faire la différence dans le monde, elle s'efforce de faire preuve de gentillesse et d'empathie. L'information complexe n'étant pas accessible à tous, et dans un monde en constante évolution, son plus grand intérêt en tant que designer est d'explorer comment elle peut créer des concepts et des identités par le biais de différents médias pour que tout le monde puisse s'y engager. Elle communique souvent par le biais de la photographie, de la conception éditoriale, de la performance et des artefacts.

Récemment diplômée du MA, Design - Space and Communication de la HEAD Genève, Ankita a collaboré avec des institutions réputées telles que le Financial Times, le National Geographic Photo Camp, WIRED, Dorling Kindersley (une division de Penguin Random House), l'Imperial College London et le ministère des textiles (gouvernement de l'Inde). Son travail a été exposé dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni, en Irlande et en Espagne. Elle a remporté le prix du meilleur projet de fin d'études dans le département de communication de la mode parmi les 15 centres de l'Institut national de technologie de la mode, en Inde. Elle a notamment participé au festival PhotoVogue de Milan, au festival Peckham 24 de Londres et à l'exposition du National Geographic Photo Camp au Kennedy Centre de Washington DC.

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